Difference between revisions of "Église évangélique mennonite d’Orodara (Kénédougou, Burkina Faso)(FR)"
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D’autres frères et sœurs se sont aussi joints à la communauté naissante. Parmi toutes ces personnes qui ont contribué à former le noyau de l’Église évangélique mennonite d’Orodara, on peut citer quelques noms comme Tera Abel et son épouse Mariam, Traoré Assetou, Traoré Tohalama, Traoré Brama, Bassolé Fréderic et sa femme Jacqueline et leurs enfants, petit Traoré Dramane, grand Traoré Dramane, Traoré Sétou, Sanogo Moussa, Ouédraogo Thierry, instituteur à Orodara, et Coulibaly Abdias. | D’autres frères et sœurs se sont aussi joints à la communauté naissante. Parmi toutes ces personnes qui ont contribué à former le noyau de l’Église évangélique mennonite d’Orodara, on peut citer quelques noms comme Tera Abel et son épouse Mariam, Traoré Assetou, Traoré Tohalama, Traoré Brama, Bassolé Fréderic et sa femme Jacqueline et leurs enfants, petit Traoré Dramane, grand Traoré Dramane, Traoré Sétou, Sanogo Moussa, Ouédraogo Thierry, instituteur à Orodara, et Coulibaly Abdias. | ||
− | On peut alors se demander quand l’église locale de Orodara a-t-elle commencé ? Plusieurs réponses sont avancées, mais nous retenons celle proposée par Kumedisa Erik et ses collègues : « Les premiers missionnaires d’AIMM arrivèrent en 1978 et l’Église fut implantée en 1983 ». | + | On peut alors se demander quand l’église locale de Orodara a-t-elle commencé ? Plusieurs réponses sont avancées, mais nous retenons celle proposée par Kumedisa Erik et ses collègues : « Les premiers missionnaires d’AIMM arrivèrent en 1978 et l’Église fut implantée en 1983 ».<ref>Michael Kodzo Badasu, I. U Nsasak, et Erik Kumedisa, “Les Églises mennonites en Afrique occidentale,” dans ''Rythmes anabaptistes en Afrique'', sous dir. John A. Lapp et C. Arnold Snyder, traduit par Élisabeth Baecher, Histoire générale des Mennonites dans le monde, Tome I: L’Afrique (Charols: Éditions Excelsis, 2012), 279.</ref> |
C’était une église multi-ethnique et multi-acteurs dont l’identité serait déclinée plus tard comme une église évangélique mennonite. C’était une église formée à partir des frères et des sœurs qui se sont joints aux missionnaires venus de l’Occident. | C’était une église multi-ethnique et multi-acteurs dont l’identité serait déclinée plus tard comme une église évangélique mennonite. C’était une église formée à partir des frères et des sœurs qui se sont joints aux missionnaires venus de l’Occident. | ||
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Mais contre toute attente entre 1986 et 1987, la mission a changé de stratégie d’intervention : cette nouvelle stratégie s’est traduite par un bouleversement de relations entre l’Église naissante et la mission. Avec cette nouvelle stratégie missionnaire, il s’agissait pour chaque missionnaire de retenir une communauté ethnique de la province du Kénédougou, d’y implanter une station missionnaire en commençant par apprendre la langue, de créer l’alphabet de cette langue et enfin d’évangéliser la population par cette langue locale. Mais pour l’église locale d’Orodara qui n’avait pas été fondée selon ce schéma, ce changement a amené de la confusion. Que fallait-il faire ? Fallait-il se disloquer ou continuer ? Comment fallait-il procéder et avec qui ? Toutes ces questions sont restées sans réponses et l’Église d’Orodara a continué à se réunir, prier et s’exhorter mutuellement. La collaboration Mission-Église a été perturbée jusqu’à l’abandon de cette stratégie missionnaire, ce qui a permis de reprendre la collaboration vers le début des années 2000 sous la forme actuelle du Conseil de partenariat. | Mais contre toute attente entre 1986 et 1987, la mission a changé de stratégie d’intervention : cette nouvelle stratégie s’est traduite par un bouleversement de relations entre l’Église naissante et la mission. Avec cette nouvelle stratégie missionnaire, il s’agissait pour chaque missionnaire de retenir une communauté ethnique de la province du Kénédougou, d’y implanter une station missionnaire en commençant par apprendre la langue, de créer l’alphabet de cette langue et enfin d’évangéliser la population par cette langue locale. Mais pour l’église locale d’Orodara qui n’avait pas été fondée selon ce schéma, ce changement a amené de la confusion. Que fallait-il faire ? Fallait-il se disloquer ou continuer ? Comment fallait-il procéder et avec qui ? Toutes ces questions sont restées sans réponses et l’Église d’Orodara a continué à se réunir, prier et s’exhorter mutuellement. La collaboration Mission-Église a été perturbée jusqu’à l’abandon de cette stratégie missionnaire, ce qui a permis de reprendre la collaboration vers le début des années 2000 sous la forme actuelle du Conseil de partenariat. | ||
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Le développement numérique des membres est perceptible. En 2020, l’EEMO comptait 257 membres. En plus elle a fondé deux annexes à Kourignon (40 chrétiens) et à Sipiki (50 chrétiens). | Le développement numérique des membres est perceptible. En 2020, l’EEMO comptait 257 membres. En plus elle a fondé deux annexes à Kourignon (40 chrétiens) et à Sipiki (50 chrétiens). | ||
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L’Église évangélique d’Orodara a beaucoup d’histoires à raconter et à capitaliser, mais il n’y a pas d’archives permettant de jouer ce rôle pour les générations présente et futures ! Les anciens membres de l’église de cette période sont encore en vie ; c’est peut-être maintenant qu’il faut mettre en place un dispositif de recueil, d’organisation et de gestion des archives avant qu’il ne soit trop tard. | L’Église évangélique d’Orodara a beaucoup d’histoires à raconter et à capitaliser, mais il n’y a pas d’archives permettant de jouer ce rôle pour les générations présente et futures ! Les anciens membres de l’église de cette période sont encore en vie ; c’est peut-être maintenant qu’il faut mettre en place un dispositif de recueil, d’organisation et de gestion des archives avant qu’il ne soit trop tard. | ||
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Bertsche, Jim. ''CIM/AIMM: A Story of Vision, Commitment, and Grace''. Elkhart, Indiana: Fairway Press, 1998. | Bertsche, Jim. ''CIM/AIMM: A Story of Vision, Commitment, and Grace''. Elkhart, Indiana: Fairway Press, 1998. | ||
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Kodzo Badasu, Michael, I. U Nsasak, et Erik Kumedisa. « Les Églises mennonites en Afrique occidentales. » Dans Rythmes anabaptistes en Afrique, sous la direction de John A. Lapp et C. Arnold Snyder, traduit par Élisabeth Baecher, 272–80. Histoire générale des Mennonites dans le monde, Tome I: L’Afrique. Charols: Éditions Excelsis, 2012. | Kodzo Badasu, Michael, I. U Nsasak, et Erik Kumedisa. « Les Églises mennonites en Afrique occidentales. » Dans Rythmes anabaptistes en Afrique, sous la direction de John A. Lapp et C. Arnold Snyder, traduit par Élisabeth Baecher, 272–80. Histoire générale des Mennonites dans le monde, Tome I: L’Afrique. Charols: Éditions Excelsis, 2012. | ||
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'''Address:''' Église évangélique mennonite d’Orodara, secteur n° 3 de la commune urbaine d’Orodara, B.P. 85, Orodara, Burkina Faso | '''Address:''' Église évangélique mennonite d’Orodara, secteur n° 3 de la commune urbaine d’Orodara, B.P. 85, Orodara, Burkina Faso | ||
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Église évangélique mennonite du Burkina Faso | Église évangélique mennonite du Burkina Faso | ||
− | == Église évangélique mennonite d’Orodara | + | == Église évangélique mennonite d’Orodara – Responsables pastoraux== |
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| Drabo Youro Jean|| 1985-1989 | | Drabo Youro Jean|| 1985-1989 | ||
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L’Église évangélique mennonite du Burkina Faso (EEMBF) est composée d’une vingtaine d’églises locales, dont l’Église évangélique mennonite d’Orodara est membre fondatrice. Ce récit se concentre spécifiquement sur l’église locale d’Orodara, mais son histoire illuminera également l’histoire de la plus grande famille d’églises mennonites au Burkina Faso.
C’est en 1978 que les premiers missionnaires sont envoyés par AIMM (Africa Inter-Mennonite Mission) au Burkina Faso. Cette mission est composée de deux couples américains, Loren et Donna Entz et Dennis et Jeanne Rempel, qui sont arrivés à Orodara pour l’annonce de l’Evangile de Jésus-Christ à la population de la province du Kénédougou. Une deuxième vague est composée de deux demoiselles, Gail Wiebe et Anne Garber, qui sont arrivées à Orodara pour travailler dans le village de Kotoura en 1982. D’autres missionnaires sont arrivés plus tard.
Le frère Traoré Siaka, aujourd’hui pasteur, est venu de Moussodougou à Orodara en 1979 pour rejoindre l’équipe missionnaire. Suite à ce contact, il s’est converti. Il a été baptisé en 1980. Dans les années qui ont suivi, lui et d’autres nouveaux chrétiens se sont joints aux missionnaires pour former une communauté mennonite au Burkina Faso.
En 1983, le frère Paul Ouédraogo, déjà converti depuis 1977, est arrivé à Orodara. S’étant lié d’amitié avec Traoré Siaka, il s’est impliqué dans la gestion de la librairie évangélique La Colombe avec celui-ci, et pendant que le frère Traoré Siaka était parti en formation théologique à Bangui.
D’autres frères et sœurs se sont aussi joints à la communauté naissante. Parmi toutes ces personnes qui ont contribué à former le noyau de l’Église évangélique mennonite d’Orodara, on peut citer quelques noms comme Tera Abel et son épouse Mariam, Traoré Assetou, Traoré Tohalama, Traoré Brama, Bassolé Fréderic et sa femme Jacqueline et leurs enfants, petit Traoré Dramane, grand Traoré Dramane, Traoré Sétou, Sanogo Moussa, Ouédraogo Thierry, instituteur à Orodara, et Coulibaly Abdias.
On peut alors se demander quand l’église locale de Orodara a-t-elle commencé ? Plusieurs réponses sont avancées, mais nous retenons celle proposée par Kumedisa Erik et ses collègues : « Les premiers missionnaires d’AIMM arrivèrent en 1978 et l’Église fut implantée en 1983 ».[1]
C’était une église multi-ethnique et multi-acteurs dont l’identité serait déclinée plus tard comme une église évangélique mennonite. C’était une église formée à partir des frères et des sœurs qui se sont joints aux missionnaires venus de l’Occident.
Le groupe se réunissait d’abord dans les foyers des missionnaires. Le site actuel de l’église locale d’Orodara, où les réunions ont commencé en janvier 1984, lui a été rétrocédé en 1983 par l’Église de l’Alliance chrétienne qui y était implantée depuis les années 1970. Le premier pasteur à être installé par les missionnaires en 1985 en accord avec les Burkinabè était Drabo Youro Jean venu de Banzon. C’est après son départ en 1989 que Coulibaly Abdias a été nommé pasteur en remplacement du pasteur Youro Drabo. À cette époque, dans les années 1980, les cultes, les baptêmes, la Sainte Cène et les autres cérémonies étaient célébrés avec simplicité dans le style des missionnaires mennonites. Les langues utilisées étaient le français et le dioula, ce qui continue à nos jours.
Les activités de l’EEMO étaient les suivantes : la célébration des cultes, l’assistance fraternelle en cas de décès et de maladie, l’évangélisation, la formation, et l’édification ; et en collaboration avec l’Office de développement des Églises (ODE) la culture attelée, la fourniture d’intrants, les moulins, et une pharmacie villageoise. Toutes ces activités ont connu un succès limité par manque de personnes-ressources compétentes. Cependant, le volet évangélisation a produit des conversions qui ont maintenu la durabilité de l’œuvre jusqu’à nos jours.
Mais contre toute attente entre 1986 et 1987, la mission a changé de stratégie d’intervention : cette nouvelle stratégie s’est traduite par un bouleversement de relations entre l’Église naissante et la mission. Avec cette nouvelle stratégie missionnaire, il s’agissait pour chaque missionnaire de retenir une communauté ethnique de la province du Kénédougou, d’y implanter une station missionnaire en commençant par apprendre la langue, de créer l’alphabet de cette langue et enfin d’évangéliser la population par cette langue locale. Mais pour l’église locale d’Orodara qui n’avait pas été fondée selon ce schéma, ce changement a amené de la confusion. Que fallait-il faire ? Fallait-il se disloquer ou continuer ? Comment fallait-il procéder et avec qui ? Toutes ces questions sont restées sans réponses et l’Église d’Orodara a continué à se réunir, prier et s’exhorter mutuellement. La collaboration Mission-Église a été perturbée jusqu’à l’abandon de cette stratégie missionnaire, ce qui a permis de reprendre la collaboration vers le début des années 2000 sous la forme actuelle du Conseil de partenariat.
L’Église d’Orodara en 2022
Le développement numérique des membres est perceptible. En 2020, l’EEMO comptait 257 membres. En plus elle a fondé deux annexes à Kourignon (40 chrétiens) et à Sipiki (50 chrétiens).
L’église a une organisation pyramidale avec cinq départements : Enseignement, Évangélisation, Œuvres sociales, Gestion des Ressources, et Communion fraternelle. C’est à travers ces cinq départements que toutes les activités de prédications, de formation, d’organisation de séminaires, d’évangélisation, de relations d’aide et d’actes pastoraux sont menés.
L’Église d’Orodara reste le fer de lance des autres églises évangéliques mennonites du Burkina Faso dans la province du Kénédougou et bien au-delà.
L’Église évangélique d’Orodara a beaucoup d’histoires à raconter et à capitaliser, mais il n’y a pas d’archives permettant de jouer ce rôle pour les générations présente et futures ! Les anciens membres de l’église de cette période sont encore en vie ; c’est peut-être maintenant qu’il faut mettre en place un dispositif de recueil, d’organisation et de gestion des archives avant qu’il ne soit trop tard.
Voir également Église évangélique mennonite d’Orodara (Kénédougou, Burkina Faso)
Notes
- ↑ Michael Kodzo Badasu, I. U Nsasak, et Erik Kumedisa, “Les Églises mennonites en Afrique occidentale,” dans Rythmes anabaptistes en Afrique, sous dir. John A. Lapp et C. Arnold Snyder, traduit par Élisabeth Baecher, Histoire générale des Mennonites dans le monde, Tome I: L’Afrique (Charols: Éditions Excelsis, 2012), 279.
Bibliographie
Bertsche, Jim. CIM/AIMM: A Story of Vision, Commitment, and Grace. Elkhart, Indiana: Fairway Press, 1998.
Coulibaly, Abdias. Interview par l’auteur. Orodara, Burkina Faso (février 2022).
Kodzo Badasu, Michael, I. U Nsasak, et Erik Kumedisa. « Les Églises mennonites en Afrique occidentales. » Dans Rythmes anabaptistes en Afrique, sous la direction de John A. Lapp et C. Arnold Snyder, traduit par Élisabeth Baecher, 272–80. Histoire générale des Mennonites dans le monde, Tome I: L’Afrique. Charols: Éditions Excelsis, 2012.
Ouédraogo, Paul, Othniel Dakuo, and Josué Coulibaly, eds. “Recueil de témoignages pour le quarantenaire: 40 ans de marche dans l’œuvre missionnaire au Burkina Faso – bilan, défis et perspectives,” 2018. Ce recueil de 29 témoignages de femmes et d’hommes venus de 13 localités a été compilé à l’occasion du 40e anniversaire de l’EEMBF (1978-2018). Voir surtout les témoignages de Coulibaly Abdias, Traoré Dramane, Ouédraogo Paul, et Ouédraogo/Traoré Assetou.
Yanogo, Félix O., Jean-Baptiste Roamba, Benjamin Yanogo, Emmanuel Kabore, Théophile Kambou, et Gabriel Kambou. Historique de la Fédération des Églises et Missions Évangéliques du Burkina Faso, 1961-2011. Sous la direction de Félix O. Yanogo. Ouagadougou?: maison d’édition inconnue, 2011.
Informations supplémentaires
Address: Église évangélique mennonite d’Orodara, secteur n° 3 de la commune urbaine d’Orodara, B.P. 85, Orodara, Burkina Faso
Denominational Affiliations:
Église évangélique mennonite du Burkina Faso
Église évangélique mennonite d’Orodara – Responsables pastoraux
Nom | Années de service |
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Drabo Youro Jean | 1985-1989 |
Coulibaly Abdias | 1989- |
Author(s) | Paul Ouédraogo |
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Date Published | April 2022 |
Cite This Article
MLA style
Ouédraogo, Paul. "Église évangélique mennonite d’Orodara (Kénédougou, Burkina Faso)(FR)." Global Anabaptist Mennonite Encyclopedia Online. April 2022. Web. 24 Nov 2024. https://gameo.org/index.php?title=%C3%89glise_%C3%A9vang%C3%A9lique_mennonite_d%E2%80%99Orodara_(K%C3%A9n%C3%A9dougou,_Burkina_Faso)(FR)&oldid=179029.
APA style
Ouédraogo, Paul. (April 2022). Église évangélique mennonite d’Orodara (Kénédougou, Burkina Faso)(FR). Global Anabaptist Mennonite Encyclopedia Online. Retrieved 24 November 2024, from https://gameo.org/index.php?title=%C3%89glise_%C3%A9vang%C3%A9lique_mennonite_d%E2%80%99Orodara_(K%C3%A9n%C3%A9dougou,_Burkina_Faso)(FR)&oldid=179029.
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